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Lore Histoire Contexte
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  1. Pour vous permettre de vous situer dans le contexte de notre serveur, commençons par un peu d’Histoire. Voici donc un résumé des grandes dates qui jalonnent la chronologie récente du continent nord-américain dans notre univers.

    • 1492 découverte des Amériques par le navigateur Cristobal Colombus
    • 1530 établissement des 13 premières colonies sur la cote est du continent
    • 1540 Annexion des terres d’Amérique par l’Angleterre
    • 1550-1630 conflit de conquête des terres sauvages vers l’ouest et divers altercations entre états rivaux
    • 1635-1703 établissement des 25 nouvelles colonies gagnée sur les terres indiennes
    • 1703-1782 guerre d’indépendance contre l’Angleterre
    • 1783 déclaration de l’indépendance des colonies américaines
    • 1802 abrogation de la constitution des Etats-Unis d’Amérique.
    • 1804 tracé des frontières de l’état de Liverson aux limites des terres encore non colonisées
    • 1805 Installation des premiers colons et formation de ce qui deviendra St-Denis, la première ville de l’état.
    • 1850-1865 guerre Américano-Mexicaine.
     
    Passons maintenant à une contextualisation plus contemporaine puisqu’en cette année 1900 il a été décidé par le gouvernement central des états d’Amérique que la ville de Black Water serait désormais la capitale administrative de l’état du Liverson Bien que la paix ait été signée il y a trente cinq années entre les Etats-Unis et le Mexique, il subsiste des tensions géopolitiques entre les territoires limitrophes du Nuevo-Léon (nommé “New Austin” sur la carte) et du Liverson. (qui comprend les comtés d’Ambarino, West-Elizabeth, Lemoyne, New-hanover) Néanmoins cette paix fragile n’empêche pas les échanges commerciaux et les services d’immigration d’enregistrer l’arrivée et la naturalisation de nombreux étrangers venus des quatre coins du monde. D’autre part, bien que les tensions ethniques et d’une certaine manière le racisme existent dans notre univers, le commerce triangulaire d’esclaves en provenance d’Afrique n’a jamais existé. Il n’y a eut par conséquent aucune guerre de sécession entre les états d’Amérique. Pour ce qui est du droits des femmes, certains états d’Amérique sont progressistes et ont octroyé à leurs citoyennes le droit de vote ainsi que l’émancipation financière et vestimentaire. Tandis que d’autres plus conservateurs s’y opposent encore farouchement. Le jeune état du Liverson est encore politiquement en construction et doit statuer sur ces sujets grâce à la consultation de sa population.
    Pour ce qui est du Nuevo-Léon Mexicain: Etant frontaliers et motivés par les mêmes ambitions expansionnistes les Etats-Unis d’Amérique et le Mexique en vinrent immanquablement à une guerre qui vit fluctuer le tracé des frontières pendant des années au grès des batailles. Mais en définitif, les superficies territoriales n’évoluèrent guère et les deux pays décidèrent d’un cesser le feu instaurant une suspension du conflit. A ce jour la paix est encore d’actualité. A la suite de cette guerre contre l’Amérique, le Mexique connut des révoltes internes qui aboutirent au renversement du gouvernement central et de son président, Ernesto Sandoval. Chacune des différentes régions composant le pays s’émancipèrent de l’autorité centralisée gouvernementale du Mexique et prirent une certaine forme d’autonomie constitutionnelle. Ainsi les villes les mieux développées et les plus influentes englobèrent les territoires et les bourgades les plus humbles dans des zones législatives et économiques nommées “provinces”. Le Nuevo-Léon est l’une d’entre elles. Bien qu’elles soient autonomes, ces provinces ne sont pas en conflit les unes avec les autres provinces du Mexique puisqu’elles conservent de forts liens commerciaux, culturels et identitaires. Cet auto-déterminisme est rassemblé sous l’autorité d’un conseil provincial constitué des maires de chaque ville et d’un gouverneur élu par le peuple. C’est ainsi que ce conseil provincial, établit ce qu’ils estimèrent être la meilleure version de gestion du Nuevo-Léon. Ils déterminèrent eux-mêmes le montant des impôts, des taxes, des revenus des professions communales et tous les autres détails qui concernent la gestion du Nuevo-Léon.
     
    Bien évidemment chaque province hérita du contingent local de la force militaire que représente la Guardia afin de faire respecter leurs lois par la population. Il est à n’en point douter que si une menace venue de l’étranger devait mettre en péril l’intégrité de ce pays “morcelé”, les forces armées mexicaines éparpillées dans ses provinces répondraient comme un seul homme pour venir défendre le Mexique dans son ensemble Naturellement le peuple par ses votes put choisir à travers le gouverneur qu’il élisait, l’orientation que devrait prendre ce déterminisme indépendant. A ce titre, le territoire Mexicain reste géré par la démocratie. Il est même fréquent que, pour les questions les plus sujettes à controverse au sein des conseils municipaux, que les maires et leurs conseillers fassent directement appel à la voix du peuple grâce aux référendums lors de grandes réunions communales qui se tiennent sur les “agora” que représentent les places centrales des villes et villages. Les propositions des représentants de l’autorité provinciale que sont les maires, sont ainsi votées à la main levée par les citoyens présents. La réunification politique et territoriale globale du Mexique reste en devenir et dépendra sans aucun doute des décisions prises par ses dirigeants locaux.
     
     
  2. Mais ce n’est pas tout! Il est un troisième pays limitrophe dans cet univers, Il s’agit de Cuba. Il y a de cela un peu plus de 200 ans Cuba et le Mexique  ne formait qu’un seul et même pays possédé par la couronne d’Espagne depuis le vieux continent. Mais la distance avec les autorités hispaniques en plus de tensions dues aux exigences sans cesse accrues de la couronne Espagnole en termes d’exportations de richesses laissa naître des velléités indépendantistes. (l’influence et les tentatives d’ingérences d’autres puissances européennes telles que la France et l’Angleterre dans cette région du monde n’y fut pas innocente) Les aborigènes depuis longtemps métissés et christianisés par les conquistadores et leurs descendants avaient une identité propre affirmée qui bien que culturellement pouvant s’apparenter à celle de l’Espagne (notamment pour tout ce qui concerne l’usage la langue) avait ses propres caractéristiques sociales et culturelles. Ainsi quand la grande révolte de l’indépendance des colonies du “Nouveau-Monde” embrasa le pays tout entier une frontière naturelle fut établie le long de la rivière San Luis. Au nord débutait ce qui deviendrait le Mexique et au sud ce qui serait Cuba, constitué, entre autres du Guanahuacan (comprenant le territoire de Nuevo-Paraiso et l’île de Guarma). Tandis que le Mexique prenait, comme l’histoire le démontrerait,  la direction tumultueuse d’une démocratie fragile. Cuba opta pour la constitution d’un petit royaume qui eût maille à partir avec la couronne d’Espagne qui tenta à plusieurs reprises de reprendre ce qui jadis lui appartenait. Mais une fois encore l’aide providentielle de la France et de l’Angleterre permit au jeune royaume de tenir bon.
     
    Naturellement, ces puissances intéressées profitèrent de la fragilité militaire et économique de Cuba pour puiser allègrement dans ses richesses naturelles autant que dans les forces vives de sa population. Le petit roi ayant été placé là par leurs bons soins. Mais quand le contexte  économique et colonialiste évolua vers d’autres horizons et que leurs espoirs d’Eldorado s’étiolèrent, les partenaires étrangers influents laissèrent tomber le petit royaume qui aujourd’hui se trouve bien dépourvu et d’autant plus fragilisé que la famille royale Cubaine souffre d’un manque de cohésion faute d’héritier et d’une trésorerie au déficit abyssal. Il est fort à parier que les proches voisins que sont les USA et le Mexique lorgnent avec envie sur le territoire du Guanahuacan , ne serait-ce que pour étendre le leur. Certes, il reste une population locale armée et déterminée à se défendre. Mais parviendra-t-elle à faire face à une telle menace?